mardi 31 mars 2009

J'ai été président du jury de la Star Ac locale et je ne l'ai même pas dit


Et, surtout, je n'ai même pas réussi à faire gagner mon préféré. C'est pas un comble ?
Je regrette de n'avoir rien dit pour éviter de me retrouver avec tous les copains des autres qui n'arrivent pas à se faire connaître et qu'ils m'en veuillent éternellement. J'ai bien connu ce type de situation, alors chat échaudé (hein Lulu ?)...
Nous voilà donc aux caves des Lices avec de jolis badges et un air important, sept stagiaires tous plus jeunes les uns que les autres ont tout organisé (et fait des gateaux pour le buffet). Il fait froid et pluvieux, et ils ont reproduit exactement ce qu'ils voient à la télé.
Bref, me voilà assis au milieu devant la toute petite scène pas chauffée, j'ai fait ça des dizaines de fois il y a longtemps et je comprends pourquoi j'ai changé de métier. C'est terriblement gênant.

J'avais évité la première partie au Bar à Thym par la grâce de ma timidité nouvelle (c'est encore mieux que la nouvelle star), et surtout pour éviter les comiques.
Badaboum, ils ont été programmés en premier le samedi.
Et là, voilà, je commence à rentrer dans la magie.
Arrivent deux types tout à fait normalement étranges, avec un je ne sais quoi de Dario FO, tout à fait grand niveau. Tout s'explique à la fin, ce sont des profs du CNM juste à côté. Poésie et malaise, perfection technique, les médias de ce pays sont trop centralisés, on perd une très riche matière... Et puis un Pujol/Aïoli cloné. Qu'est ce qui a plu, d'après vous ? Le cloné.
Me voilà de mauvaise humeur, et l'arrivée d'une groupe de danseuses brésiliennes de Nice me remet d'aplomb. Elles perdent leurs plumes, prennent des poses lascives, mais j'ai toujours adoré ce type de sens de la fête qui ose le bourrelet dénudé sans complexe avec un léger désespoir.
Ils s'amusent. Evidemment ça ne plaît pas au jury, à quoi ça sert d'être Président, hein Nicolas ?
Et voilà des jeunes chanteurs et des moins jeunes chanteuses.
Et là, je décolle. Rien que du bon. Mais je n'ai pas réussi à faire gagner mon préféré.
19 ans, un physique parfait, et on y va glin glin les filles m'aiment pas glin glin je suis tout triste glin glin aaaahhhh la la la c'est dur de pas être aimé par les filles glin glin.
Ils copient tous l'accent nasillard qui a envahi la star academy. Il arrête de chanter et... il a une voix magnifique.
Les filles du jury le sortent. Je ne peux rien faire.
Arrive une jeune femme ahhhh je suis triste glin glin glin les hommes on peut pas leur faire confiance glin glin.
Les filles du jury adorent.
Injustice !
Et un gitan bourré d'humour, Nico (tapez le site de Nico et choisissez le site de Nicolas Meteyer dans google), avec un bras handicapé qui n'empêche pas ses doigts de faire un flamenco agile ("mon père - un grand guitariste gitan - a trouvé que c'était pas parce que j'étais handicapé que la tradition familiale du flamenco pouvait s'arrêter", mais en fait son truc c'est des chansons comiques :"elle m'a dit viezns chez Ikea, j'ai dit c'est quoi l'alternative, elle m'a dit Conforama").
Et un Equatorien bien élevé et ultra européen avec une voix et une sensibilité cristallines (en plein mastère à AIx), etc etc...
On perdrait quelque chose à ne pas les connaître.

samedi 21 mars 2009

L'angouaaasssseeee

Au bout de trois heures d'un samedi hypernormal, je lance ce cri au monde : mais pourquoi tout dans la vie quotidienne classique devient il pénible et énervant, sinon totalement angoissant ?
Je veux acheter des tasses à café : Ikéa est réduit à un embouteillage massif aggravé par l'urbanisme de bretelles goudronnées, hangars tout autour des villes, ronds-points fluidifioralentissants dont la seule utilité doit être de faire consommer des tonnes d'essences, faire perdre du temps assis dans sa voiture. Retour en ville : bilan, que de la pollution.
Pendant tout ce temps, bien sûr j'ai écouté France Info : toutes les nouvelles sont traitées de façon émotionnelle et soulignent combien c'est l'angoisse sur tous les sujets. C'est l'angoisse économique, c'est l'angoisse parce qu'il y a des soldes sporadiques, etc etc, et à un interviewé qui trouvait que tout allait bien pour lui, la journaliste a fini par dire, énervée : mais vous êtes sûr que nous n'avez pas une vague d'inquiétude ? Si, si... le type a répondu : pourquoi, et ça a été la fin de l'interview.

In bed with Lulu la délinquante juvénile


Lulu, c'est pas Carla, bien qu'elle ait la même douceur de voix, c'est plutôt Madonna.
Elle a eu ses premières chaleurs (poses provocantes toute la journée), et heureusement qu'elle miaule comme Carla, parce que comme Madonna j'aurais pas tenu. Soirées torrides, mais ronronnements tranquilles au lit pour se remettre de la fatigue de toutes ces chaudes émotions.
Mais en plus maintenant c'est Lulu la délinquante juvénile.
J'essaie de tester une méthode pédagogique: non, on ne joue pas avec les éponges à vaisselle, seulement avec tout le reste. Et bien sûr dès que j'ai le dos tourné, j'entends "floc" dans la cuisine (elle préfère celles qui ne sont pas essorées).
Bien que P. aie vis à vis des chats une autre position que moi (quand elle déboule dans le salon avec ladite éponge "oooohhh mais c'est qu'elle est même pêcheuse ! mais quel beau poisson !".
Il faut que je lui rappelle qu'elle est de la montagne, et qu'on n'a absolument aucune tradition de pêche dans la famille.
Elle semble avoir quand même compris : après m'avoir dévisagé en prenant ladite éponge dans les dents, je l'ai juste regardée et... elle a laissé tomber la chose et couru se cacher.
Tous les ados sont les mêmes.

lundi 9 mars 2009

Humour suisse, suite



Je continue à raffoler de Plonk et Replonk.

mardi 3 mars 2009

Le Louvre à la plage, c'est possible


Sous les reproductions, la plage. C'est possible, Claudito l'a fait au nom du patrimoine français ouvert à tous et universel (un phare pour l'humanité, comme ils disent à Montevideo, Uruguay). Guides sexys en tongs, tee-shirt de jeune créateur qui fait toujours jeune, c'est enthousiasmant. Dommage que l'Atlantique ne soit pas baignable comme la Méditerranée.