dimanche 30 décembre 2007

Voir la nouvelle année de haut



Rien de tel qu'un point haut avec la trace du travail des hommes dans des conditions extrêmes pour voir de nouveaux jours arriver. Voici la petite chapelle du Monte Sant Eliseo, 700 mètres de dénivelé depuis le village d'Ortu, d'un coup (pour le réveillon je vais dormir douze heures pour m'en remettre).
Le Sant Eliseo surplombe le beau lac de Creno, qui est gelé depuis un mois et jusqu'en mars. Et c'est pas une randonnée de pédé, ça Monsieur moi je vous le dis (mais maintenant que j'y pense, tous les hétéros étaient devant la cheminée pendant qu'on crachait nos poumons, en suivant les traces des sangliers de Noël)!
La chapelle est construite sur le sommet et fait l'objet d'une procession depuis le fond de la vallée tous les ans à la fonte des neiges. Dans le fond, le massif du Rotondo (qui bien évidemment fait une rotonde, pour ceux qui n'auraient pas compris).

Et, pour symboliser la fin de l'année qui s'est écoulée, un nouveau coucher de soleil avec des commentaires culte.

dimanche 23 décembre 2007

Joyeux Noël avec mon scoop infernal multisponsorisé



Voici un personnage haut placé que vous n'aviez jamais jamais vu comme ça (et vous ne le reverrez jamais comme ça).
Isulanu remercie notamment :
- Shiseido pour ses crèmes sans crème feng-shiu ainsi que la Roche Posay qui donnent au Claudito ce velouté éclatant de vigueur,
- la Comtesse de Paris et sa collection "Tout m'est bonheur",
- Air France Madame,

c'est grâce à eux que Claudito s'adresse à vous pour vous dirrree commment on doit fffairre leu ménnnaggggeu !

Il n' y aura hélas finalement pas de scoop du Jour de l'An, car Rika Zaraï n'était plus libre pour aller au Parc Astérix afin d'améliorer l'image publique de Claude. Des négociations sont en cours avec la Comtesse de Paris, mais aux dernières nouvelles, elle aurait dit quelque chose comme "moi je veux bien mon Claudito, mais on va pas être crédibles". On se demande de quoi.

jeudi 20 décembre 2007

Des bonnes nouvelles

1) bientôt je mets en ligne les photos pipole exceptionnelles promises,

2) la police toulonnaise a décidé de ne pas mettre en fonction son mail de délation par internet (je signale que d'autres polices françaises n'ont pas pris la même décision): bravo messieurs, mais en connaissant certains je n'attendais pas pire,

3) pour faire plaisir à catarinu, j'ai trouvé le plus kitsch qui puisse exister : "Mama Corsica", la chanson de Patrick Fiori pour l'eurovision de 1993, avec photos carte postalesques de ... pas loin de chez moi, et EN ALLEMAND AVEC UN DECALAGE IRRESISTIBLE ENTRE L'IMAGE ET LE SON !!!!!!!!!!!! J'en profite pour dire (mais qui peut comprendre ?) que c'est très émouvant quand on est en Angleterre, en Allemagne, en Hollande, de voir des photos de l'endroit auquel on est attaché utilisées comme images popupublicitaires, ça me fait comme si j'étais jeté en slip dans une station de métro en hiver à 18 heures...)

Allez, profitez :

Plus de page de pub sauvage à l'ouverture

Je viens de m'apercecoir que mon compteur de visiteurs s'était mis à ouvrir à chaque arrivée une horrible page de pub (ce qu'il ne faisait pas auparavant). C'est fini, j'ai changé de compteur.
Ouf !
Bref, pour vos blogs, n'utilisez pas abcompteur sous peine de pubs vulgaires.
Par contre, cliquez à merci sur les pubs contextuelles de Google.

mercredi 19 décembre 2007

Teaser : bientôt ici même de nouvelles images culte

Bling bling en surenchère ? Nouvelles stupéfiantes de la Principauté d'Isulanu ? Avec qui Claudito est il allé au Parc Astérix ? Et pourquoi pas à OK Corral à Cuges les Pins ? Pourquoi n'y avait il aucun photographe et qu'il a du faire tout lui même avec son portable ? Danielinu participera-t-il au grand orgasme général du 22 décembre ? Si oui, combien de temps ? Philou aura-t-il le courage de cuisiner le 24 à 19 heures ? Catarinu et Danielinu trouveront ils une solution pour le Capu d'Annu ? Mais pourquoi parle-t-on tant de la corse sur ce blog avec aucun texte long en langue corse ? Est il possible de battre le record de Patrick (quoiqu'il paraisse que "sa femme", un messager anonyme qui sévit sur internet, soit en cours d'audition par la Fédération Ollioulaise des Arbitres du Grand Orgasme pour l'hétérologation du record) ?

Bientôt, ici même un nouveau coup de balai ! Des révélations sur la vie intime de personnages haut placés !

Avec toutes les photos !

En couleurs et exclusives !

Si c'est pas Noël, avec tout ça, je vous paye des châtaignes. Tenez vous prêts et visitez ce blog toutes les deux minutes en cliquant sur les publicités.

samedi 15 décembre 2007

Marre d'en avoir marre

Allez, encore plus d'humour et d'esthétique ce week-end, et de positions éthiques. Est ce que vous vous rendez compte que si j'avais été Alizée, j'aurais eu un bébé avec Jérémie Chatelain ? Allez, un clip quasiconceptuel de l'immaculée ajaccienne pour illustrer cette inimaginable possibilité. Et ne croyez pas que je change de sujet, je change d'angle : le concept du clip est l'enfermement, et dans une de ses lettres de prison, Yvan Colonna dit qu'il aurait mieux fait, comme il a failli le faire, devenir petit rat à l'opéra... dans ma belle région où 90% des mâles locaux ont été au moins un jour en prison, ça me rapelle la lettre d'un dur à cuire à sa soeur (qui soupirait : c'est plus lui, il est devenu fou") : "quand je serai sorti, on ira dans les champs et on cueillera des fleurs"... marre d'en avoir marre !
Ceci dit, vous aurez noté que l'ensemble des composantes de ce message est 100% AOC Pays Ajaccien.

Deux hommes sont morts, un seul ne reviendra jamais

...étranges et forts sentiments contradictoires depuis le verdict sur Yvan Colonna.
Tout d'abord, un homme est physiquement mort. Un seul : Claude Erignac.
Le préfet français (ardéchois, un autre pays de montagne, de pauvreté et de rudesse) qui avait su comprendre le mieux la Corse. Là me semble être le paradoxe le plus dramatique de toute cette affaire, et c'est peut-être pour cette raison qu'il est mort. L'intelligence, l'affection et l'attachement d'un homme téléscopant le sens de sa fonction.
Un autre homme passe avec sa famille à travers des morts qui ne sont, elles, que symboliques.
Mais comment interpréter cette phrase d'une femme du public qui a crié, sur le passage de la famille Colonna une fois de plus abasourdie, "respectez le deuil" (de la famille Colonna)... alors que la seule mort physique dans cette affaire est celle de Claude Erignac.
Cette perpétuité est la seule qui soit réelle dans cette horrible histoire.
Yvan Colonna résume bien un certain état de la population d'une île montagneuse : mère française attachée à la Corse, père ayant réussi en France jusqu'à avoir été élu de gauche dans les Alpes Maritimes, prof de gym, sympathique et ouvert... Yvan est donc devenu berger, entraîneur du petit club de foot du coin... et a participé aux débats, les plus rudes de toute la Corse, des militants engagés de Cargèse.
J'attends les minutes du procès, mais il me semble que chacun a reconnu sa participation aux discussions et aux actes qui ont mené à un assassinat. Et il reste impossible de savoir qui a tiré.
L'acte politique est donc assumé, l'acte humain a disparu.
Aucun jugement ne sera totalement juste face à une mort physique. La perpétuité des tribunaux n'a rien de comparable avec la perpétuité d'une mort réelle. Aucune loi barbare du talion ne saurait amener de sentiment de justice.
Aujourd'hui il me semble qu'il fallait absolument que dans ce procès chacun se confronte au mot "perpétuité". Que chacun, à Cargèse, ressente ce que provoque cette idée. Car, comme dans l'affaire Yann Piat, ce sont les enflammements irrationnels et morbides qu'il faut se donner les moyens d'arrêter.
Seule la réflexion plus ou moins partagée le permet.
Car l'action politique n'est pas la chasse aux sangliers dont on revient fier, pour se faire prendre en photo le torse bombé devant un amas de chair sanguinolente attaché à l'avant du gros 4x4 d'occasion. Cette image peut éventuellement être supportable car elle n'est que le prélude à un bon civet que l'on partage entre amis.
A moins qu'elle ne puisse, dans ses ambiguités, déchainer des pulsions ambigues chez des personnes fragiles et livrées à elles-mêmes.
A ce titre le plasticage d'une villa de l'amie d'enfance de Madame Erignac est infrahumain et tout juste infiniment triste.

jeudi 13 décembre 2007

Irrédentisme : un gros mot, ou l'apparition des propagandes nationalistes dans un salon littéraire de Dominique



"Durant les années 1920-1939, les autonomistes corses se regroupent autour de l’hebdomadaire A Muvra dirigé par Petru Rocca. Leur mouvement corsiste défend l’idée que " la Corse n’est pas un département français, c’est une Nation vaincue qui doit renaître ". Ils exaltent la langue corse, l’histoire de l’île avant la conquête française, et rappellent tout ce qui caractérise l’identité corse, notamment ses rapports avec la péninsule italienne. Leur combat se heurte à la politique jacobine des gouvernements français de la IIIe République qui ne laisse aucune place aux particularismes locaux. À la même époque, l’Italie fasciste développe, insidieusement puis publiquement à partir de 1938, une politique irrédentiste prônant le rattachement de la Corse au Royaume italien. À cette fin, la propagande mussolinienne met en avant les liens historiques et linguistiques existants entre les deux populations. Une confusion entre corsisme et irrédentisme est entretenue tant par les propagandistes italiens que par les anti-autonomistes français."

Voilà la présentation que font les Bibliothèques de Lyon du livre de Jean Pierre Poli qui pour la première fois raconte ce qui est arrivé aux rédacteurs de la revue littéraire et politique "A Muvra", un étrange secret de polichinelle bien gardé en Corse, tabou en France et connu en Italie, car ils ont créé le premier parti autonomiste et enclanché une logique historique. J'attendais ce livre depuis des années.

Car, au moment où les nazis ont fait à Paris l'exposition sur "le Juif", les fascistes, qui occupaient la Corse (ainsi que l'Illyrie), les fascistes ont fait la "Mostra dell'italianità della Corsica" en Corse qui brûle encore la tête des vieux.

Et, au XVIIIème siècle, les corses disaient : "l'Italie s'en va, et la France n'arrive pas".

Elle est restée, s'est mélangée sans jamais vraiment arriver.

Pas même dans la tête des pinzutti comme moi (rappelons la définition du pinzuttu : ce n'est pas un touriste, c'est un demi corse élevé sur le continent).

Bref, j'ai engendré chez Dominique une chaude bataille sans pour autant arriver à une dicussion informée en décidant bêtement de parler d'un livre qui n'intéressait pas notre audimat de salon de ce soir là !

Mais ce qui m'a frappé, c'est qu'un ensemble d'intellos délicats, sensibles et avides de connaître se sont hystérisés instantanément sur le sujet.

Il y a même eu une de mes écrivaines préférées que je ne connaissais pas comme fan du box-office pour dire "de toute façon, combien de personnes lisent ça !", je crois bien que j'ai été surpris : ce n'est pas du tout son genre d'argument d'habitude.

Et parmi toutes ces personnes intéressées par la réflexion, la politique et la connaissance, le terme "irrédentiste" n'a provoqué que la remarque suivante "quel horrible mot" !

Pour approcher une compréhension politique sur les îles de méditerranée et la côte dalmate, il faut malheureusement bien s'intéresser à deux fondamentaux de l'histoire italienne dont l'étude fait trembler l'idée de frontière, l'idée de nation et même la simple idée de "peuple" : l'irrédentisme et le risorgimento.

Mais ce n'est pas mon sujet, puiqu'il ne peut être abordé qu'entre spécialistes ou italianistes et corses, mon sujet, c'est : comment un sujet devient un non-sujet, provoque l'apparition de clichés violents et pour tout dire un peu superficiels et barbares.

En écoutant mes amis dans ce salon littéraire, m'est remontée une réflexion de l'ancien maire de mon village : "faire monter le racisme aide à créer une nation". Balogna est la seule et unique municipalité nationaliste de Corse (lui n'y était qu'allié à l'époque)... et il y a quelques spécialistes de la question dans la région, et même la famille Colonna, qui ce soir ressent des choses liées à ce qu'a ressenti la famille d'un préfet assassiné...

Stopper les guerres est une affaire de diplomates. Arrêter les conflits est une affaire d'intellectuels. Les hommes d'action ne le peuvent pas seuls.

Les propagandes nationalistes française, corse et italienne se sont donc maturées (je trouve que c'est plutôt de l'ordre de la macération !) jusqu'à faire apparaître aux yeux d'intellectuels des clichés suffisemment racistes et violents pour arrêter toute réflexion et engendrer des réactions faussées par des nationalismes qui pourtant sont à leur opposé !

Plus je me passionne pour l'histoire politique européenne, plus je suis fasciné par la persistance et l'inanité de l'idée qu'un peuple, c'est aussi une langue et un territoire ethniquement pur. La France est d'ailleurs malade de cet aspect de son universalisme, bien mis à mal.

Allez, au prochain salon littéraire, je présente la biographie maçonnique de Garibaldi, avec ses aventures en Italie, en Argentine et en Uruguay.

Oui, Garibaldi, celui des rues Garibaldi, le fondateur de l'unité italienne.

Parce que vous savez quoi ? Il était niçois. Imaginez que de Gaulle ait été allemand ...! Et devinez quoi encore ? Il est mort dans une petite maison sur une des îles de l'archipel toscan. Ses fenêtres donnaient sur ... les côtes corses, que l'on voit très bien (elles sont distantes de 30 km). Il a d'ailleurs écrit un peu là dessus.

Qu'on ne m'en veuille pas donc si les "marches" des pays européens me passionnent, et surtout la mienne, insulaire. Car si la Corse était italienne, ne l'est plus, n'est pas devenue française et pas totalement corse non plus, un drame culturel et humain des années 40 peut donner une idée de l'émotion et de l'intérêt que cela me suscite.

Plus personne ne parle d'un grand poète corse reconnu à l'époque. A 80 ans, invité par les irrédentistes à Rome, il a été reçu en héros par la foule fasciste et Mussolini en personne. Puis il est mort, trois mois après, dans le palais Toscan que lui avait offert le régime.

Les manipulations des propagandes successives font que ce poète reconnu à l'époque a totalement disparu de l'histoire pour des cérémoniaux qui n'ont rien à voir avec la littérature. Son nom même a presque disparu.

Il n'est pas près de réapparaître, sauf peut-être pour des passionnés des détails de l'histoire.

C'est en partageant une réflexion et en prenant une distance des images que l'on parvient à limiter les conséquences des barbaries humaines. Je le crois toujours. Alors, je vais continuer !

mercredi 12 décembre 2007

Branché et ligne claire

Ca y est j'ai retrouvé Philippe Swan, avec son gold "Dans ma rue".
Bref c'est exactement "toute ma jeunesse" : branché et ligne claire, variétés légères en français (après trente ans de fascination pour l'anglais), citations cinématographiques et modernité datée à tout crin... Je crois qu'on était légers parce qu'on nous faisait croire que le monde était en crise... on l'a cru et on s'en est échappé par des retours stylistiques en citant l'esthétique légère de périodes où l'on avait cru que l'avenir existait !

dimanche 9 décembre 2007

C'est de l'art

Si, si, et j'aime ça

Retrouver Philippe Swan

Philippe Swan, un bruxellois, a eu un succès (enfin 36ème des ventes françaises en 1986 pendant une semaine) avec une "jolie chanson", "Dans ma rue".
Maintenant c'est introuvable, mais je passe en boucle en ce moment deux de ses chefs d'oeuvre du bubble gum, "Suzy" et "Dans ma rue", des mélodies claires, insouciantes et moins adolescentes qu'il n'y paraît. Sur Dailymotion j'ai trouvé ce clip, "Machinalement", un essai de retour qui fait penser à Grease... mais a ces mêmes qualités. Philippe, reviens (non, pas mon Philou, lui il faut qu'il reste). Vieillir, aimer ça, et rester frais ! Les belges sauront toujours maintenir la culture moderne en marche...

mercredi 5 décembre 2007

Délation latine et citizen arrest : je crois que je vais finir par émigrer

C'est sûr, comme dirait Jean-Guy Talamoni, j'aime la France, mais je me sens de moins en moins français.
Le Var, où j'habite si peu, est maintenant lui aussi équipé d'un système qui, en France et surtout dans le midi, peut tourner à la délation généralisée de tout et n'importe quoi.
En envoyant un mail à police83@intérieur.gouv.fr, vous pourrez signaler tout délit, crime ou infraction dont vous avez été témoin, avec photos, vidéos de votre téléphone portable, etc...
Là, ce n'est pas la Police qui me fait peur, je les vois assez, dans leur travail, faire le psy, l'éducateur souvent mieux que les psy et les éducateurs.
Mais ils vont avoir un boulot fou... la même chose sur internet que ce que leur accueil subit jour et nuit : l'expression de la haine quotidienne.
Je ne suis pas optimiste, certes, mais je suis persuadé que les cultures latines sont absolument inadaptées à ce que les pays anglo-saxons ont institutionnalisé : le citizen arrest. Chaque citoyen peut y arrêter un autre citoyen commettant un acte répréhensible. Dans ces pays là, il n'y a pas trop d'excès. Ici...

lundi 3 décembre 2007

Pour se libérer des traumas familiaux et prendre sa propreté en main librement



Certains d'entre nous souffrent. Que faire, surtout lorsque nous en connaissons les causes ? Et que ces souffrances, trois fois hélas et consternation, rendent la vie des autres difficile et créent d'acides moments.
Chacun a ses traumas, ses phobies, qui empêchent de prendre en main savie, et également de laisser les autres dans leur sérénité. Des traumas sur des détails qui mettent en danger, empêchent votre existence.
Oui, j'ai une solution, testée moi-même : s'approprier ses propres façons de faire.
Un exemple totalement au hasard : vous avez un ami qui vous invite généreusement dans sa petite maison dans un environnement somptueux et exceptionnel ? Vous avez la générosité de lui accorder, quelques trop rares jours, votre délicieuse présence ?
Mais, las et patatras, ces séjours de rêêêve sont marqués de moment dignes des meilleurs films d'horreurs à chaque fois qu'il faut faire le ménage, et que vous tombe dessus un paquet de souvenirs conscients et inconscients qui vous empêchent non seulement de faire le ménage, mais de le laisser faire, une grosse flemmasserie liée à un sens aigu de la culpabilité n'arrangeant rien.
Aller dans un hôtel de luxe ? NOooooon, c'est trop vulgaiiiire. Prendre des domestiques ? NOOOoooOOon, hélas, c'est trop cher.
Mais alors, quelle est ma solution ? Oui, le bonheur peut exister pour vous !
Vous pouvez offrir à votre ami des ustensiles dont les formes vous feront échapper aux damnations involontairement laissées dans les parties les plus sensibles de votre identité par les générations précédentes, aux traumas des clichés enfermants d'une violence normative irrationnelle, tout ce qu'on appelle représentations, qui sont intimes et personnelles mais troublent souvent votre vie sociale.
Parmi vos sauveurs, un sort du lot. Il a osé dessiner en liberté des balais. Non, vous ne serez plus une souillon, vous respecterez vos amis et la propreté de leurs lieux d'accueil où vous pourrez enfin chanter gaiement même au crucial moment des ménages de départ.
Il s'appelle Stefano Giovannoni et il va libérer les pédés angoissés et les femmes à qui l'apparition d'un balai rappelle d'anciennes oppppprrressssions (et accessoirement les fashion victims de tous les sexes, hein, Tina). Bien sûr, il est italien. Et après avoir beaucoup travaillé pour Alessi, il prend de plus en plus d'indépendance. Pour votre liberté et votre sociabilité, votre honneur, votre élégance et votre humour.

samedi 1 décembre 2007

Elle vient des étoiles : il y a une chaîne corse sur le satellite, c'est France 3 Via Stella



Ca fait cinq ans que dure le suspense : et ça y est, je reçois F3 Via Stella (mais à Toulon seulement, parce qu'à Balogna je n'ai pas encore le matériel qu'il faut : TNTSAT) depuis hier soir après beaucoup d'aventures notamment techniques (mon démodulateur Strong a manqué de tomber en panne à la suite de la mise à jour nécessaire que j'ai mis deux jours à arriver à faire avec moult conseils de gens dans les mêmes difficultés).

Mais franchement, les français ne font rien comme les autres en matière de médias locaux. Toutes les chaînes locales des autres pays, qui en ont beaucoup, sont sur Astra et Hotbird en clair sur toute l'Europe.

Avant de donner plus de détails, deux constatations :

- il y a en Sardaigne 14 chaînes de tv locales privées en plus des décrochages de RAI 3 très similiares aux notres (dont cinq très bien développées). Etant donné qu'il y a 1,6 millions d'habitants, rapporté à la Corse ça veut dire qu'il devrait y avoir en Corse 2,3 chaînes. Bon, aujourd'hui il y a Via Stella, et la petite privée TV Paese à Calvi (et seulement à Calvi),

- Via Stella est le reste d'un projet de France 3 d'il y a dix ans : il devait y avoir huit grandes chaînes régionales issues d'un éclatement de France 3. Aujourd'hui il n'en reste plus qu'une : Via Stella. Et elle a eu bien du mal à voir le jour...



Mais d'abord, pourquoi cette étrange exception dans le paysage audiovisuel ? C'est très français, mais si l'on se souvient bien, c'est un ministre de l'intérieur qui a obligé France 3 à ne pas abandonner son projet de chaîne régionale corse (les sept autres, eux, ont été annulés et même celui de Bretagne, d'où un certain mécontentement là-bas) en imposant à l'Etat son financement qui tardait.

Un ministre de l'intérieur qui crée une chaîne locale de télé publique accessible par satellite ? C'est gaullien et un peu anachronique, mais ne nous plaignons pas encore, c'est d'abord un beau geste.

Ce ministre, c'est Nicolas Sarkozy, le premier président qui connaît vraiment les figatelli. Et pourquoi connaît il les figatelli ? Parce que ce sont les patriarches corses de Paris qui l'ont aidé à se mettre en selle. A un tel point qu'il s'est marié à une corse, Marie Dominique Culioli, la fille des pharmaciens de Vico (mais oui, la capitale du vicolais, à 3,2 km de Balogna. Et devinez qui lui a présenté cette première femme (juste avant Cécilia) ? Camille Rocca Serra, le maire de Porto Vecchio et actuel président de droite de l'Assemblée de Corse (qui avait pourtant voté à gauche, mais les nationalistes ont changé la donne).

Sarkozy connaît et aime la Corse, et il a deux beaux fils corses, gentils, intègres (c'est l'éducation corse) et blonds, dont un a même fait son stage de berger à Cargèse, où il a joué au foot avec tout le monde. C'est à son honneur et ça ne veut rien dire d'autre qu'une ouverture aux autres... même si quelques journalistes ont retrouvé des photos de parties avec Yvan Colonna : impossible, à Cargèse de ne pas jouer avec lui, il était l'entraineur des poussins de Cargèse et quand toute la région fait 2200 habitants, tout le monde se connaît. Point final sur ce sujet, donc.

Ayant cité le président, je vais donc citer ma mère, en pleine discussion avec ses copines du vicolais : "mais arrête de répéter que les fils Sarkozy sont gentils, et dis moi pourquoi ils ne seraient pas gentils, les pauvres garçons !".

Bref.

Sens de la famille aidant, nous voici avec une chaîne corse de service public français. C'est l'histoire de la Corse, ce téléscopage permanent. Une seconde de méchanceté : la chaîne sarde privée Videolina est très bien faite et souvent je la regarde pour avoir la météo de Corse puisqu'elle est sur Hotbird. Mais bon, maintenant peut-être pouvoir voir Corsica Sera va changer la donne.



Et qu'est qu'on y voit, sur Via Stella la télé qui tombe des étoiles ? Principalement, France 3. Avec donc les décrochages de midi, Corsica Prima et Mezziornu. Après, il faut attendre 18 h. Quelques programmes de France 3 Corse, et surtout, le samedi, les variétés : Latitude 42 (à Bastia !!!! sacrilège !!!), et le seul extrait que j'ai trouvé sur le web c'est Jenifer, qui il est vrai interprète merveilleusement une chanson d'I Chjami Aghalesi.

Pour le reste, c'est toujours du France 3, évidemment c'est à France 3 que ça se fait.

Et maintenant que je peux entendre du corse de média ici et non plus seulement au petit déjeuner à Balogna, une remarque : je regrette la francisation de la prononciation du corse : écoutez Jenifer et ci dessous le présentateur du Meziornu, certes, c'est du corse, mais comme il était beau le "r" roulé de ma mère quand elle imitait mon grand-père...

Mais ne boudons pas notre plaisir, à moi les variétés, les infos, les films, documentaires, et surtout surtout, enfin je vais pouvoir voir les présentateurs de la météo corse depuis Toulon, mais qu'ils sont sexys (au milieu, Luc Mondoloni que j'inviterais bien à la plage, à droite le rêve de tous les vrais mâles de montagne, Marina Raibaldi dont l'apparition provoque un nombre record d'infarctus : allez, ralentissez un peu le sanglier, la bombe et les liqueurs, je sais, c'est dur).

mercredi 28 novembre 2007

Toujours totalement fan



Quand même, c'est bien de voir qu'il vieillit aussi. Mais non, c'est pas Francis Cabrel, lui, il vieillit pas, il était déjà vieux mais on ne le voit que maintenant ! Vous avez remarqué, c'est sur France 4 (et pas France 2), je me suis aperçu que je vieillissais quand il est passé de NRJ à Europe 2, bref, la vie continue !

jeudi 22 novembre 2007

Quelques moments de repos entre intellectuels



Délicatesse, réflexion partagée, émotions diaphanes. Enfin, ces images le prouvent...
C'est fou comme Balogna me fait du bien, encore plus à l'automne, où j'ai l'impression que tous mes ancêtres m'envoient des forces, et que toutes les cellules de l'île régénèrent les miennes.
Enfin, enfin, Claudito a quand même des réactions paradoxales à l'apparitions de bâtons avec des poils mouillés pourtant bien nécessaires à la propreté de notre espace de vie.


propreté
envoyé par dtoul83

mardi 20 novembre 2007

L'hiver, en vrai





Il n'y a pas d'autre endroit pour sentir l'hiver arriver.

dimanche 28 octobre 2007

Daho encore, vingt-cinq ans après



Quatre ans après "Corps et armes", c'est vingt-cinq ans après "Mythomane" : il y a un nouvel album de Daho le 5 novembre. Dans l'extrait-teaser ci-dessus, on constate qu'il a toujours le même son, que la force mélodique est un peu abandonnée, que le tout est toujours sophistiqué, avec cet inimitable sucre glacé qui fait qu'il est le seul reste de la variété des années 80 dans le paysage. Sans avoir fait autre chose que se perfectionner. Quelle leçon en tirer ? Même âge et vies parallèles, Daho est un de mes repères du temps qui passe. Que puis-je lire dans son évolution ? Des choses encore parallèles et infimes : il est touché par le retour identitaire en restant lui même (son à allusions méditerranéennes et envie d'aller vivre à Séville parce qu'il n'est pas pensable de retourner à Oran, juste en face), un visage un peu gonflé par la fête, la difficulté de changer.
Quand à ce clip, le voilà dans une continuité incroyable : style graphique abstrait en mouvement. Il ne manque, par rapport aux clips des années 80, que l'humour cynique et décalé.

samedi 27 octobre 2007

Des paradoxes de l'époque sarkozienne



Sympa, l'atmosphère, faut bien l'avouer : diversité, jeunesse et mixité ça fait joli dans la communication gouvernementale, sincérité et sensibilité banales : je divorce comme tout le monde, etc, etc... Bref ça tranche avec la déprime franchouillarde chiraquienne, c'est déjà ça.

Mais quand même il y a une foule de paradoxes que le passage de la communication pipolisée à l'action dissipera peut être un jour.

Reprenons de jolis thèmes de campagne ou de discours d'élection :

- "les blessés de la vie seront secourus". Peut-être, mais ça coûte cher et ils le paient eux-mêmes : les malades paient pour les malades à la sécu, et en plus, ils payent pour alzheimer (les bien-portants en sont dispensés). Certes, tout le monde va être de plus en plus malade, d'où le côté démocratique de la chose, mais quand vous n'avez plus de revenus parce que justement vous n'allez pas bien, débrouillez vous, payez votre sécu vous mêmes avec votre baisse de revenus. Les riches et bien-portants se débrouillent entre eux.

- "je veux une France de propriétaires" : le travail est de plus en plus précaire, un salaire moyen ne suffit plus à se loger correctement, il faut déménager tout le temps. Sans compter les ruptures affectives et sociales dans ce cadre, on se demande comment devenir propriétaire du même logement au même endroit quand rien n'est sûr sur trois ans...

- "travailler plus pour gagner plus" : la loi sur les heures supplémentaires est aussi tordue que celle des 35 heures, avec ce plus que personne n'arrive à l'appliquer même quand il le veut. Quand à ceux qui travaillent moins même s'ils voudraient travailler plus, logique, ils gagnent moins. Cerise sur le gateau : ceux qui ne travaillent pas parce qu'ils en ont les moyens gagnent vraiment, vraiment beaucoup beaucoup plus (les 3% les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 46 % : comme jamais depuis l'existence des statistiques sur le sujet). Ca me donne des idées pour financer le chômage, la sécu et le RMI.

- "il va falloir réduire les déficits" : ceux qui peuvent payer des impôts en sont donc dispensés. On va les prendre chez ceux qui ont le plus de mal à les payer...

Je ne suis même pas sûr que tout cela soit politique, d'ailleurs, car on ne voit plus que de l'économisme et de la surmédiatisation (et la médiation est le royaume des effets pervers).

Enfin, un truc qui passe totalement inaperçu : le pays vieillit, l'exercice de la politique doit être un mélange de sagesse et d'initiative : pas un vieux au gouvernement. On est delà du politique, certainement, mais la majorité de la population n'est plus représentée. D'accord, les jeunes prennent la relève des vieux, mais ce n'est pas au gouvernement que c'est le plus utile, c'est au travail... et là, par contre, ça ne marche pas.

Pour conclure : un intéressant phénomène médiatique hier soir : la visite de Sarko chez les grévistes de la SNCF. Sur TF1 : il a l'air chaleureux, responsable et sincère (je n'ai plus d'argent, vous vivez plus longtemps). Sur France 3, plus tard : même moment filmé autrement, même propos mais montage à peine différent : là il a l'air carrément méprisant et odieux (alors comme ça ça ne vous fait rien que le président vous fasse l'honneur de venir voir les grévistes, hein ?). Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel cas d'école de la médiatisation.

vendredi 26 octobre 2007

Un samedi, à midi, au Cigalon



Le village de la Treille est un quartier de Marseille au fond d'Aubagne, perché sous les collines où ont été tracés les sentiers Marcel Pagnol. C'est joli, c'est anti-touristique et la maison de Pagnol est pimpante et habitée par ses héritiers. C'est calme, même le mitage de villas n'entame pas le lieu.
Et il y a le Cigalon, auberge qui reste absolument provençale et naturelle, réellement auberge familiale (construite par le maçon de Pagnol).
25 euros le menu (c'st ça ou rien), un des restos hors du temps et qui reste lui même, et où l'on peut être tranquillement soi-même.

dimanche 21 octobre 2007

J'avais oublié le reportage des vendanges de Balogna



Oui, au bout de cinq ans d'effort, mon domaine viticole qui se résume à deux rangs de la pergola de Balogna a fourni ses trois premières grappes. Vendanges précoces malgré la mauvaise orientation (trop au nord), mais perfection de ces trois grappes (surtout en salade de fruit avec des lamelles de pêches du pêcher du voisin de dessus, car ni lui ni moi ne sommes rancuniers : les balognais comprendront). Voilà des images exclusives.

Henri Jarrié, la liberté de l'esprit et le plaisir partagé au delà des limites du temps et de l'espace


Vendredi, veille de l'anniversaire de Philou j'ai pu voir pour la première fois depuis au moins dix ans un vrai concert. J'ai dit voir : mais oui, voir un concert : cette musique fait partie de celles qu'il faut partager en vrai, avec des hommes en chair et en os qui jouent... et croiser les sens pour toucher l'esprit. Pas seulement entendre : l'enregistrement ne restitue pas tout.
Quelques oeuvres d'Henri Jarrié, quelques oeuvres écrites par d'autres en fraternité avec sa musique, le tout à la Cité de la Musique de Marseille : que des varois intelligents pour remonter le niveau phocéen !
Et j'ai retrouvé ce qui me motivait pour travailler, il y a déjà longtemps, dans le système culturel : la liberté de l'esprit, le jeu avec les codes et les harmonies, la recherche du progrès...
Il est rare de pouvoir "consommer" de la culture contemporaine (au sens, déjà, du siècle dernier, j'espère que celui ci saura être le théâtre d'autant de sens du risque intellectuel ! ) bien rendue, surtout dans le domaine musical. Interprétations parfaites (mais on peut toujours discuter, c'est le plaisir des interprétations, les polémiques ne commencent que quand elles sont d'un bon niveau), atmosphère sympathique (au sens où public et artistes partagent une sympathie), je regrette qu'actuellement le système culturel n'arrive plus à favoriser ce type de moment.
Entendre, dans une qualité plus que satisfaisante, des oeuvres en l'absence de leur auteur, c'est magique : on dépasse les contraintes du temps et de l'espace.
Et, bien que j'ai cotoyés autant que j'ai pu Henri et Nicole Jarrié depuis 1983, j'ai découvert que la musique d'Henri Jarrié est chatoyante, caressante et scintillante. Toutes les musiques que l'on a nommées contemporaines ne sont pas froides ni gratuitement spéculatives !

mardi 9 octobre 2007

Mondialisation : comment régler efficacement un problème


En Chine, l'ancien responsable de l'Agence de réglementation des produits alimentaires et des médicaments a été condamné à mort pour corruption.

Zheng Xiaoyu avait été limogé de son poste en 2005. L'ancien haut responsable avait touché au total près de 620 000 euros de pots- de-vin pour avoir mis en place un système d'autorisation de médicaments très controversé.

Il aura fallu que des chiens et des chats américains périssent après avoir ingurgité des croquettes toxiques produites en Chine pour que la question de la sécurité alimentaire et sanitaire de l'empire du Milieu surgisse au grand jour. Souvent évoqués dans les médias locaux, les dégâts provoqués par les déficiences du système chinois s'étaient jusqu'à présent arrêtés aux frontières.

Le tribunal, qui jugeait M. Zheng dans la capitale chinoise, a ainsi estimé hier que ses agissements avaient « menacé la vie et la santé du peuple, avec des retombées sociales extrêmement néfastes ».

Ben ça donne pas faim, et je crois que je vais encore plus limiter mes achats made in China.

jeudi 4 octobre 2007

Tout malade !


Et voilà, cloué à la maison avec la fièvre et le larynx et les sinus en feu... et la tête toute vide !

mercredi 12 septembre 2007

Les éléments le corps la conscience : un mois de vacances pour la première fois depuis neuf ans




Ca va bien. Récupéré les morceaux de moi même. Des photos plus que des mots.











mardi 7 août 2007

Devoirs de vacances

Alors là la joie m'inonde : des commentaires nouveaux sur mon blog (et même sur de vieux messages !). C'est donc le moment de fixer des devoirs de vacances aux visiteurs silencieux.

Le message qui a attiré le plus de commentaires, c'est celui sur mon imprimante wi fi et les difficultés de la techno domestique. C'est sûr, ça intéresse tout le monde. Mais enfin, les débordements sont limités.

Mais non, je n'irai pas chez tout le monde brancher tout le matériel. Par contre on peut en parler.

Succès précis pour Mika, certainement parce que j'étais très ému et qu'il m'a rappelé plein d'autres moments et idées importantes.

Personne n'a été intéressé par Lio, ni par les Butteri, et je n'ai pas de compte rendu de ma recette du veau aux olives ! Mais pourquoi donc?

J'allais oublier le slow de l'été

C'est pas l'été s'il n'y a pas de slow (enfin, pour ma génération collante), ni de cocktails le long de la piscine. C'est l'occasion de refaire de la publicité pour le chanteur israélien Ivri Lider, dont ce titre, "Jesse" est le premier à sortir d'Israel (aux Etats Unis).

Aïo, privilégiés que vous êtes.

En plus c'est spécial Danielinu, il clôt le tout en chantant :
I loved a boy named Danny
But Danny doesn't love me
He says he's insecure about what he feels and what he wants
He feels and what he wants.

Pour les gens normaux et préparer les jours qui viennent, la même chose dans une belle langue pour que tout le monde puisse bien comprendre :
Ho amato un ragazzo chiamato Danny
Ma Danny non mi ama
Dice che è poco sicuro di ciò che sente e ciò che vuole che sente e ciò che vuole




Et puis allez, le texte complet, comprenne qui pourra mais ce garçon dit l'indicible :

I loved a boy named Jesse
But Jesse doesn't love me back
He says he has a girl named Chelsea he wants so much

I loved a boy named Jesse
But Jesse doesn't love me back
He says he's insecure about what he feels and what he wants
What he feels and what he wants

But everytime he smiles at me
I know we are the same
And that he'll change his world for me
He just knew my name

There's no need for you to say you saw the life they chose for me
For me

I loved a boy named Jesse
But Jesse doesn't love me back
He wants to kiss and go to bed but he doesn't want to talk
I loved a boy named Jesse
But Jesse doesn't love me back

He says his faith and all that stuff is only in my mind
Only in my mind

All i can hide
I'm doing fine

But everytime he smiles at me i know we are the same
And that'll he'll he change his world for me
He just knew my name

There's no need for you to say you saw the life they chose for me
For me

I loved a boy named Danny
But Danny doesn't love me
He says he has a girl named Chelsea he wants so much

I loved a boy named Danny
But Danny doesn't love me
He says he's insecure about what he feels and what he wants
He feels and what he wants

mercredi 25 juillet 2007

Il faut chaud, c'est la fête tous les soirs et j'ai besoin de vacances


J'ai volé ces photos au blog de Catherine parce qu'elle a fait l'acte très valorisant et légèrement délinquant :

- de lui donner un sous titre qui résonne avec le mien (du coup on a l'air d'une collection littéraire : elle, "d'une voix à l'autre", moi : "d'une terre à l'autre",

- de montrer comme philou et moi sommes beaux, ce qui permis à sa famille de se rendre compte qu'elle a autour d'elle des êtres d'exception.


N'est ce pas qu'on est beaux ? Philou a une tendance à venir du ciel et y voler avec fermeté et précision, quand à moi, j'ai besoin de vacances, c'est clair.

Il manque Bruno, sa mère, Catherine, Lilith et Simon, mais, nous aussi on a droit à être célèbres au moins un quart d'heure sur la planète électronique.

samedi 21 juillet 2007

Très urgent : déplacer le "Festival" du Gaou ou faire un festival adapté au lieu et au public

Le Gaou comme lieu de grands concerts, c'est con, dangeureux et à chier (je pèse mes mots).
C'est un non-sens.
Au Gaou, on protège hystériquement la nature 358 jours par an, et on la massacre les 7 restants.
On fait marcher le public sur cinq kilomètres.
On donne le nom de festival à des concentrations de public sans valeur éducative ni conviviale.
On prend des risques considérables avec la sécurité.
Il est ridicule de faire des concerts sur une île exposée au vent.
On utilise de l'argent public pour finalement laisser l'organisateur concessionnaire dans les conditions d'accueil du public auxquelles sont coincés les producteurs privés (en plus ça n'empêche pas de risquer la faillite à chaque instant).
Je suis content d'avoir pu voir Mika près de chez moi, mais le seul sens de ce festival qui n'en a que le nom, c'est une rivalité débile entre deux petites villes de bord de mer.
La vanité n'a jamais fait progresser l'humanité.

Mika, un vrai produit de la France qu'on aime


Alors hier soir, je me suis endormi à quatre heures du matin. D'abord parce que j'étais content de voir Dominique, d'emmener Philippe voir quelque chose qu'il aime, en plus parce que c'était le premier concert de Mika en France en dehors de son Olympia en juin. Et puis aussi parce que j'y ai croisé des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps et que je les aime, et que certains de mes ennemis m'ont révélé ... nos points communs.
Et parce que Mika marque dans ma vie à moi (mais oui !) un moment de bonheur intense, social et historique !!! Je ne plaisante pas, son existence et sa joie de vivre communicative portent les miennes au zénith !



D'abord, il est moitié méditerranée (comme moi, merci Maman/Minanna, merci mon grand-père maternel François-Marie/Francescu-Maria) moitié occident, sauf que chez lui c'est chic et radical : américano-libanais (dans mon cas, sologno-corse élevé à Paris et Ajaccio, c'est nettement moins people, quoique mes cousins seraient bien en photo et qu'il y en a à raconter de belles tant dans le centre de la France que dans le centre insulaire de l'Italie...).


Ensuite, écoutez son titre "Billy Brown" : voilà un chanteur gay qui n'en fait pas un plat, qui fait des chansons familiales (le final digne du Club Dorothée... entre soirée mousse et Casimir), et remonte le moral aux filles dodues... c'est de l'intégration joyeuse, ça !

Mais voilà le fond de ma pensée :

- Mika parle bien français parce qu'il est de Beyrouth, où les français feraient bien d'arrêter de ne soutenir que les chrétiens pour plutôt faciliter leurs rapports avec les sunnites et surtout les chiites (les responsables des cours de français de l'ambassade à Beyrouth sauront de quoi je parle). Ah, la France immatérielle, puissance méditerranéenne poreuse et porteuse d'amour !!!

- Mika est atypique parce qu'il a été à l'école maternelle à Paris. Nous sommes le seul pays qui éduque la petite enfance, et c'est porteur d'espoirs immenses et continuels dont il est une preuve. Tant si cela trouble ceux qui sont victimes d'images barbares du passage de l'enfance à l'âge adulte. Il a arrêté de parler lorsqu'il a été jeté dans le système éducatif anglosaxon, il a fallu tous les abus des mères méditerranéennes pour le tirer de là...

En résumé, grâce à lui je suis content (pas fier) qu'en ces temps où l'identité n'est toujours pas pensée par le politique, il soit la preuve vivante que même si les valeurs françaises républicaines et universalistes ne sont pas en bonne santé (c'est le moins qu'on puisse dire), elles portent toujours des réalités de paix, de joie, de respect de l'autre et de soi, et, finalement, de partage.

J'aimerais bien qu'il ne soit pas qu'une étoile filante mercantile, qu'on le voie vieillir, changer, maturer, accumuler la beauté du temps qui passe et patine la beauté des êtres.

Et j'en profite pour me souvenir enfin : merci Aboud, merci Boutros, merci Mona et Mouna d'avoir illuminé mes années strasbourgeoises et appris le sens des polémiques généreuses, vous qui aussi aviez au fond de vous des villages en montagne, je n'en finirai pas de regretter de ne pas assez avoir adouci vos jeunesses marquées par la guerre.

lundi 16 juillet 2007

Il s'appelle Ivri Lider, il habite à Tel Aviv et le reste du temps il fait des sons assez gais

Pas besoin de commentaire, mais bon allez finalement si

Tant pis pour eux, mais résumons le background de l'histoire, sans bien sûr révéler quoique ce soit. Il était une fois un jeune corse continental déclinaison parisienne qui avait plein de copines hot hot hot, comme ça arrive quand on est beau mais intéressé par autre chose. Il rencontre donc un beau parisiano-anglais qui très logiquement tourne autour du tout. Mais il a beau les faire venir en vacances dans ces coins intimes et familiaux que sont les baignades de montagne et se décarcasser pour plaire, ça ne change pas le comportement du blond, ni hélas pour le blond (et pour Patrick) le comportement des copines (il y a trente ans j'ai beaucoup essayé ce type de manoeuvres sans succès, mais on a passé de très bonnes vacances et il y a quelques ajacciens qui n'ont pas regretté de me connaître moi et mes copines importées). Ceci dit, une après midi à la rivière, c'est toujours ça de pris.

dimanche 15 juillet 2007

Le bonheur, c'est simple comme un coup d'aspirateur



Deux choses radicales ont changé dans ma vie.
Ma machine à espresso et mon aspirateur.
Je ne suis pas consumériste, mais il faut bien avouer que ça change le quotidien. Alors voilà, je peux maintenant passer l'aspirateur à n'importe quelle heure car mon Rowenta ne fait entendre qu'un léger souffle ("Silent Force"). Du coup, plus de fatigue, beaucoup de propreté... 66 décibels seulement. Comme dans la publicité : il ne réveille pas votre chat ! Ah, le bonheur, c'est facile...

Mais le plus top, c'est qu'après des années d'hésitation, j'ai enfin un percolateur Ariete. Mais oui, comme à la Biennale de Venise (voir ci dessous). D'abord, c'est beau, ensuite ça fait vraiment du vrai café, avec la mousse et tout et tout comme en Italie, la mère de toutes les nations où l'on sait vivre.

Bon, bah c'est déjà ça ...

samedi 14 juillet 2007

Bientôt mon coup d'oeil biennal sur le monde entier en deux jours


Mais oui, c'est l'année de la Biennale de Venise... et comme souvent son thème correspond à quelque chose qui me taraude - c'est à ça que sert l'art...
Depuis quelques années je me dis qu'il n'y a pas que la forme politique du libéralisme qui induit une montée des comportements barbares dans les pays occidentaux.
"Pensa con i sensi - senti con la mente" : "Pense avec les sens, ressens avec l'esprit" (on peut discuter la traduction) est le thème qu'a choisi le commissaire américain. En dehors du fait que cela fait référence à la fonction de l'art contemporain, cela décrit également la forme de la conscience contemporaine. La façon que nous avons de communiquer passe d'abord par les sens : au téléphone, émotion, avec messenger et les webcam : émotion, sur les écrans ... émotion... Au fur et à mesure de la mise en contact directe par machine interposée, nous manipulons nos sens qui prennent le pas sur l'intelligence pour faire progresser le marché des technologies et son organisation en société (je fais vite).
Moi, j'attends de voir tout cela et d'en tirer des conclusions entre mes sens et mon esprit, mais pour l'instant c'est l'oeuvre de Pordenone qui me fait rêver, purification, émotion primaire, repos de la pensée et simplification, pauvreté volontaire. Tout ce que je crois toujours être discipline de la santé de l'esprit.
Mais bon, il y aura plus d'un millier d'artistes et cent cinquante pays présents, le tour du monde en deux jours...
Et puis il y a tous ceux qui ne respectent pas le thème, et le miroitement de leurs propositions m'ouvrira sur d'autres horizons.

jeudi 5 juillet 2007

Cinq heures pour installer une imprimante

Il faut absolument faire entrer la technologie domestique au collège et y consacrer la moitié du temps d'éducation.
J'ai mis cinq heures à installer ma nouvelle jolie imprimante wi fi à la maison : étude de mon système, recherche d'informations, étude de la live box, de l'imprimante, essais...
La valeur de mon travail domestique est donc supérieure à la valeur marchande de l'imprimante en question !
Donc, je résume :
- j'ai une ligne fixe classique, qui grésille depuis que j'ai aussi
- une ligne adsl
- une live box pour le tout
- un téléphone portable du boulot
- mon propre téléphone portable
- une ligne fixe à ma maison en corse
- la télé par satellite en corse
- la télé par satellite à Toulon
- la TNT à Toulon, et il faut que je change mon antenne pour l'avoir en corse
et je ne compte pas mes façons d'écouter la radio.
- un blog où je parle dans le vide
- trois mails perso différents
- deux mails boulot
- messenger et une webcam pour dire des trucs sans importance et qu'on me voie
- deux ordinateurs
- un bloc de prises électriques pour recharger tout ce qui doit l'être
- des fils partout pour alimenter, transmettre, recevoir.
Des fournisseurs en qui je n'ai pas confiance qui pompent directement sur mon compte en banque en se trompant allègrement,
- tout ce que je fais et dis est enregistré quelque part,
- depuis que j'ai tout ça, je préfère sortir pour voir des gens,
- mais quelques fois je téléphone pendant qu'on m'appelle sur une autre ligne, que des mails arrivent, etc etc...

Donc je suis bien content d'avoir une jolie imprimante wifi, même si j'ai perdu un temps considérable dans l'absence d'ergonomie de la techno domestique, et surtout :

j'ai réussi à un supprimer un fil dans ma maison !!!!!!! Formidable il n'en reste plus que cinquante trois !!!!! Par contre, je me demande quelle influence ont sur moi les sept réseaux wifi qui arrivent (dont ceux du Conseil Général qui font allègrement un saut de cinq cent mètres), et toutes les ondes qui me tombent dessus depuis la terre et le ciel.

dimanche 24 juin 2007

C'est une fête qui ne plait pas à tout le monde



Mais oui, c'est la Gay Pride de Marseille. Il aura fallu que j'aie presque cinquante ans pour aller faire l'imbécile dans les rues de Marseille avec cinq mille autres qui sont de plus en plus jeunes, mais ça valait vraiment le coup.
Des jeunes socialistes rigolards distribuant des bouteilles d'eau fraiche aux papys et mamies d'Amnesty International en passant par les gentils traumatisés de SOS Homophobies, plus ça va, plus c'est une fête (allez, on fait bonjour aux gens qui nous regardent passer depuis leurs fenêtres !!!).
C'est vraiment devenu un moment festif de diversité joyeuse politique et sensible, superficiel et engagé : les jeunes (enfin, jeunes pour moi...) n'ayant pas été trop violemment discriminés à l'adolescence, ils viennent surtout pour s'amuser, avec leurs copains hétéros, ils sont beaux et en bonne santé, ils ne sont pas tristes et n'ont pas les peurs que ma génération a connues.



Comment se plaindre qu'ils n'aient plus besoin de rester en vase clos, qu'ls aient moins besoin d'être politiquement agressifs, et qu'ils fassent de cette fête un vrai moment de diversité en venant avec leurs copains hétéros, et plus seulement les filles à pédés cherchant un moment de calme dans un ghetto qui maintenant s'est ouvert ?
Et puis finalement, ce n'est pas grave de payer 25 euros pour la Sun Flower Party : elle est toujours absolument immense, elle est à nouveau mieux dans les docks même si ce ne sont plus docks mythiques des débuts, et c'est toujours la plus grande fête que je connaisse. Merci Catherine de m'avoir poussé à annuler ma sieste pour y aller.
L'année prochaine, je dormirai un peu plus avant d'y aller, parce que marcher toute l'après midi, prendre l'apéro officiel, transpirer jusqu'à 4 heures du matin, je sens que bientôt je n'aurai plus l'âge. Allez, à bientôt pour la papy tea time diversity pride !
Et regardez comme les policiers de l'association FLAG sont mignons : ça ce sont des images de l'an dernier, mais ils étaient pareils cette année avec leurs faux uniformes et leur fausse voiture de police, avec la différence que c'étaient des filles, hier, qui avaient les pistolets à eau (pas de remarques à caractère sexuel s'il vous plait).

lundi 18 juin 2007

Et pour fêter ça, ma recette personnelle du veau aux olives



Donc, vous achetez du veau, corse exclusivement, entre cinq cent grammes et un kilog. Pas la peine de faire dans le luxe : tout ce qui se découpe en gros cubes fait l'affaire.
Vous le préparez, justement, en coupant en gros cubes (enlever tout ce qui ne plait pas).
Dans le fond d'une jolie petite marmite, vous saisissez énergiement vos cubes dans une rasade dans d'huile d'olive de Coggia (une AOC Balagne peut cependant faire l'affaire). Ils doivent être dorés (c'est à ce moment que ça se joue : pas assez cuit, bof, trop cuit, rebof, bien saisi hhmmm). La chose faite, vous réservez dans une assiette la viande (que vous enlevez avec une écumoire.
Car il faut utiliser maintenant les sucs de la viande : vous jetez des lanières d'oignon (violets et gros de préférence), de la coppa en dés ou du lard mais c'est moins bien ( 100 à 200 grammes), un mélange d'herbes avec de la myrte pour une authenticité élégante, une touche de raffinement continental avec une ou deux échalottes en julienne (c'est pour le côté "d'une rive à l'autre") et vous dorez le tout raisonnablement (ça sent bon).
Puis il faut jeter la viande dans le tout, rajouter un verre d'eau et recouvrir l'ensemble avec du vin rouge (raffinement : 2/3 rouge, Fiumiccicoli ou Alziprato, 1/3 rosé, Fiumiccicoli ou Clos Alzeto).
Vous couvrez, vous laissez mijoter environ trois quart d'heures. Pendant ce temps, vous pelez des tomates, que vous réduisez en bouillie, vous ébouillantez des olives (la tradition veut qu'elles soient vertes, mais les noires donnent un caractère).
Vous jetez cela et laissez passer un quart d'heure, c'est prêt.
En ce qui concerne l'accompagnement, le nec plus ultra et identitaire, ce sont des tranches de polenta grillée (même effet de saisie que pour la viande), mais il ne faut pas avoir honte du riz et des pates (auquel cas la marque Zia Maria, et tout spécialement les vertes à l'ail et au basilic, sont indiquées).
Si ce n'est pas bon, que la viande s'est curieusement rétrécie, c'est que votre veau n'a pas été heureux, qu'il ne s'est pas nourri dans les décharges sauvages des Due Sorru avec des tas de trucs pas écolos, mais c'est justement ça, la biodiversité. Et là, faites comme moi, pleurez et dites que vous ne voulez plus revenir de Corse.

dimanche 17 juin 2007

Deuxième tour : le retour des gens qui prennent du temps pour parler et écouter

Mais quel plaisir, cette vague de prime à la proximité au second tour !
D'abord, ça me donne l'impression de ne pas m'être trop trompé en reniflant que la vague post-présidentielle ne se reproduirait pas... mais n'oublions pas qu'il y a une majorité absolue bien réelle.
Ce n'est, en plus, pas une vague de gauche, mais une vague de personnes de bonne volonté que l'on connaît : sont réélus ceux qui sont aux côtés de ceux qui votent pour eux tous les jours, et sont battus ceux qui jouent sur les médias, les effets d'annonce, l'égo.
J'ai l'impression que ce sont ceux qu'on aime qui gagnent, et ceux qui s'aiment trop tous seuls qui perdent. Et je trouve ça sympa !
En Corse, Zuccarelli, un bon maire, hélas, perd parce que ses positions aussi justes soient elles étaient trop tranchées, pas assez humaines, et Renucci à Ajaccio contre toute attente fait un vrai bon score, dont on aurait vraiment pu douter.
A Toulon, Geneviève Lévy regagne un siège plus que mérité - elle donne à la droite locale son coeur, et Couve a dû aller au second tour.
A Grenoble, Carignon ne trompe pas les ingénieurs qui réfléchissent.
Chevènement paie son enfermement dans sa tour d'ivoire...
Arnaud Klarsfeld n'ira plus sur les marchés, il est mieux dans les magazines, Buffet pourra continuer à y écouter les chômeurs.
Et, surtout, pour la première fois depuis la 4ème République, il y a un centre humaniste qui pèse.
Qui pèse, avec le plus beau des gestes politiques : presque pas d'élus, mais des élus légitimes, et une popularité, et un respect, et une singularité.
Cinq ans pour construire le centre de la France.
Si quelqu'un veut venir avec moi voir les gens de Romano Prodi en Italie, allez on y va : lui, il l'a fait contre Berlusconi, qui ressemble terriblement à Sarko.
Et puis allez, regardez comme il est beau le pédiatre qui j'espère sera aussi réélu à Ajaccio et pourra enfin faire ce qu'il aurait voulu faire pour son premier mandat...

jeudi 14 juin 2007

Des journées entières dans les arbres

Vous avez peut-être remarqué que j'essaie de parler de quelque chose qui serait une position politique/éthique autour de trois mots : nature/corps/liberté.

Des journées entières dans les arbres c'est possible, à lire, faire tout ce qu'on veut en symbiose avec ce qui entoure, retiré et présent au monde et dans l'univers, pour écouter le temps qui passe : http://www.revedecabane.com/site.html vous en donne une idée. Il faut aller voir les vidéos, ça donne une idée nouvelle de l'urbanisme. Et c'est vraiment beau. Peut être même pour y vivre tout le temps, je suis sûr que beaucoup d'entre nous pourraient tout à fait s'y trouver mieux, même sans électricité ni adsl...

mercredi 13 juin 2007

Mais pourquoi tant de désir de totalitarisme ?

Oui, pourquoi ? Effet miroir : les dictateurs défendent la démocratie (voir Sarkozy vantant la Gay Pride libre à Poutine, je suis sûr que Ségolène n'aurait pas pu, et c'est certainement très bien comme ça), et... les jeunes libertaires font beaucoup de communication pour banaliser ce qu'ils dénoncent. Vous comprendrez en allant voir : http://delation-gouv.fr/
On peut aussi se demander pourquoi il faut des subventions pour être libre comme un buttero (voir ci dessous). Ceci dit, un autre site merveilleusement réalisé par de jeunes toulonnais réussit à mêler obsession du totalitarisme... et image libérante de la nature. Je le conseille chaudement, à condition de réfléchir à cet effet miroir qui fait qu'en luttant contre les totalitarismes on finit par les banaliser... http://mac-serv.univ-tln.fr/aka/.

Les butteri de la Maremma

J'avais dit que je le dirais : la notion de cow-boy appartient aux toscans donc aux corses (et je veux bien concéder qu'elle vient aussi un peu de Sardaigne et de Camargue, et les jeans sont en toile de Nimes...). Donc, quand on se plaint de l'esprit américain, n'accusons pas tout de suite les blancs protestants anglophones... hum...

Le plus ancien métier de mec à cheval qui fait tout ce qu'il veut quand il en a envie en montrant régulièrement aux animaux (et aux filles évanouies devant tant de virilité) que c'est lui le plus fort, c'est celui des Butteri.

Aujourd'hui, leur région de la Maremma (un coin un peu montagneux au bord de la mer en Toscane, juste en face de Bastia, à 60 km à vol de dauphin) n'est plus agricole, c'est un Parc Naturel, et ils ne survivent qu'en conservant leur savoir-faire et mode de vie avec quelques services dont la moitié est touristique. Ils font toujours la transhumance, entre deux spectacles de domptage de taureaux (où ils prennent toutes les formes du rodéo). Le tout est bien sûr subventionné. La moitié de la trentaine de butteri qui restent sont des enfants de Butteri, les autres ont dû se faire reconnaître par les premiers, mais il y a actuellement même un hollandais et une fille, assez impressionnante, d'ailleurs. Du coup ils ont créé un service international (c'est le hollandais).

Souffler et respirer

Aujourd'hui, envie d'être un cheval élevé par les cow-boys de Vaccaghja. C'est tout. Et l'hiver, je mettrais des raquettes sous mes sabots pour me balader. Tout simple, non ?

dimanche 10 juin 2007

Pour en finir avec les cercles vicieux, un exemple de lettre aux impôts



Allez, glissons dans la petite socioéconomie pratique : les classes moyennes dont la plupart de nous font partie vont mal. Donc je vais mal, donc vous allez mal. Mais il y a pire encore : beaucoup, quand ils vont mal, croient se réparer en faisant aller encore plus mal ceux qui les entourent. Pour briser ce cercle vicieux (que j'ai observé de près en me consacrant il y a quelque temps à la grande précarité, où l'on voit des groupes s'entraîner vers le pire faute de pouvoir remonter), une seule solution : ouvrir le champ de l'imagination et changer les points de vue (ça, c'est pour revenir au concept du blog).

Pour preuve, un exemple de lettre aux impôts. Elle est réelle (ce sont deux extraits, le début et la fin, si vous la voulez en entier, demandez la moi dans les commentaires, et je vous l'enverrai en mail).