dimanche 10 juin 2007

Pour en finir avec les cercles vicieux, un exemple de lettre aux impôts



Allez, glissons dans la petite socioéconomie pratique : les classes moyennes dont la plupart de nous font partie vont mal. Donc je vais mal, donc vous allez mal. Mais il y a pire encore : beaucoup, quand ils vont mal, croient se réparer en faisant aller encore plus mal ceux qui les entourent. Pour briser ce cercle vicieux (que j'ai observé de près en me consacrant il y a quelque temps à la grande précarité, où l'on voit des groupes s'entraîner vers le pire faute de pouvoir remonter), une seule solution : ouvrir le champ de l'imagination et changer les points de vue (ça, c'est pour revenir au concept du blog).

Pour preuve, un exemple de lettre aux impôts. Elle est réelle (ce sont deux extraits, le début et la fin, si vous la voulez en entier, demandez la moi dans les commentaires, et je vous l'enverrai en mail).

2 commentaires:

FunPv a dit…

Tu crois vraiment que les classes moyennes vont mal?
Peut être vont elles mal de leur ignorance, dene pas se rendre compte qu'être "moyen" ici c'est un luxe dont on devrait chacun prendre conscience
Et puis moyen en quoi ? en biens matériels , en biens affectifs, en mémoire de ce que l'on vécu?
Tu ne vas pas mal du tout , sur chacun de ces points , et sur d'autres encore ta moyenne surclasse largement celle de ceux qui ne peuvent se poser ces questions.
Pareil pour moi d'ailleurs...

Danielinu a dit…

Mais si, les classes moyennes françaises vont mal. Ce qui les fondait est maintenant en pleine fonte. Elles vont même très mal : ce sont encore elles qui ont perdu le plus de repères.