samedi 30 mai 2009

C'était le Nouveau Monde, il en reste un goût pour la modernité



Une autre raison pour défaillir en Uruguay est le sens de la modernité, persistance d'une fonction de l'Amérique que nous avons dépassée.
Les maisons de vacances des gens de Montevideo sont modernes, modestes et marquées par des gestes radicaux. Celle là touche au somptueux.
Et sur la Place de l'Indépendance, à Montevidéo, le bâtiment tout neuf de la Présidence qui va ouvrir dans quelques mois pour oublier définiment la courte dictature terminée dans les années 80 (je reste persuadé que la dictature n'est pas un genre uruguayen), répond au Palacio Salvo, qui fut à sa construction (1925) la tour la plus haute d'Amérique du Sud (95 mètres).
Son architecte a construit une sorte de réplique à Buenos Aires, de l'autre côté du Rio de la Plata, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, mais dont les nombres sont basés sur la Divine Comédie de Dante : autant d'étages que d'épisodes, autant de bureaux par étage que de vers. Un phare devait terminer les deux buildings afin d'échanger des signaux d'une ville à l'autre...

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