Déjà, quand j'étais un post moderne moderniste, je défendais le béton et les tours, la technologie préimplantée dans la construction, et moi j'habitais dans des maisons du XVIIème ou du XIXème; j'avais bien noté la contradiction mais on fait ce qu'on peut.
- rond-points et hangars suburbains au lieu de boutiques et magasins dans des rues où flaner entre deux cafés : essence perdue, temps perdu, absence de désir,
- villas en parpaings avec petit jardin au bout des autoroutes embouteillées à l'heure où vous en avez besoin : terrain agricole perdu, transports et éloignement qui interdisent toute invitation à dîner, dédales de rue identiques, temps perdu.
- centre ville désertés : paupérisation dans des quartiers où restent seuls rmistes, immigrés... et touristes, impossible de se garer, transports urbains inadaptés au rythme des jours et des saisons : bombes sociales à retardement, dislocation des lieux symboliques de rassemblement.
Tout cela est en semi-ruine en permanence le long de mètres cubes de bitumes (la terre agraire pourra-t-elle absorber un jour ces saloperies chimiques ?).
Un jour cela tout sera totalement en ruine, que s'y passera-t-il ? Mieux ou pire que les "grands ensembles", qui étaient des progrès à l'époque : lumière, services et hygiène pour tous, jusqu'à l'arrivée des grues de destruction pour y ôter de la vue le rassemblement de toutes les pauvretés.
Et les moyens de recycler tout cela seront ils disponibles ?
samedi 26 septembre 2009
Je ne suis plus de mon époque : l'urbanisme crée un territoire inhumain et polluant
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1 commentaire:
Les conseils de Karidwenn:
Je ne peux que te conseiller l'article "Choisir l'antiproductivisme, c'est repenser la ville" de l'excellent Paul Ariès dans la n°14 du non moins excellent Sarkophage,actuellement (enfin, à mon humble avis) le meilleur anti-brouillard pour la tête qui soit. Dans toutes le bonnes maisons de la presse jusqu'au 14 novembre.
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