mardi 8 septembre 2009

Simone


Eté 79, me voilà impromptu imprévu en stage à Toulon qui n'était pour moi que quelques immeubles atroces à la descente du bateau, un port à éviter, vite aller prendre le petit-déjeuner à Aix.

Premier jour tranquille, je vais voir la merveille dont tout le monde parle : Châteauvallon.

J'attends un théâtre, et voilà une vallée sèche et abrupte, plus corse que continent, plus sérieux que la façon dont je vis en général la Provence, et au bout de quelques chemins, un homme et une femme, il sculpte une pierre levée, et elle, cheveu noir et oeil vraiment vif (même présence que ma mère à 40 ans !) lui parle. Bref on discute, c'est marrant, j'ai l'impression de les avoir toujours connus et d'avoir mon âme là autant qu'en Corse.

Je n'aime pas le théâtre, et à cause d'elle je m'y suis quand même intéressé.

C'était Simone Komatis (et Henri), et j'avais l'impression, dès ce moment là, que ce serait pour l'éternité. Elle n'est plus là et j'ai toujours cette sensation.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

On dirait Simone Veil jeune !