dimanche 6 décembre 2009

Trop d'homos ? Emigrez en Iran !

En parlant à un amphi d'étudiants américains, avec certainement une grande sincérité enfantine, le président iranien actuel, second mandat, a expliqué qu'il n'y avait pas d'homosexuels en Iran.

Un éclat de rire collectif a répondu, il n'y a rien d'autre à répondre, sauf que chaque année une dizaine d'adolescents sont pendus pour sodomie en Iran.

Les intégristes juifs (religieux, c'est tout ? Nationalistes ausi, puisqu'il jouissent d'une nation pour réparer ce que le nationalisme a fait aux juifs) ont provoqué un attentat meurtrier contre une association gay il y a quelques mois, comme si les attentats israéliens ne suffisaient pas.

Trop d'homos, émigrez en Iran est le seul slogan planétaire qui me transporte en ce moment, et puis j'aime bien l'électro israélienne, quand elle ressemble à celle des immigrés iraniens, ici c'est le cas.

Yehonathan a fait la chanson qui suit, "Nifradnu Kach", pour les victimes de l'attentat contre un centre LGBT de Tel Aviv. Le coupable n'a pas été retrouvé, dans ce pays grand comme deux départements français, disons le Var et les Alpes maritimes.

C'est une reprise d'une chanson des années 70, à l'origine l'histoire d'amour interdite vécu par la parolière, Smadar Shir, avec unamant plus âgé qu'elle. Yehonatan a juste modifié quelques mots pour évoquer l'amour entre hommes -en hébreu, la conjugaison se fait selon le genre de l'orateur.

« Nous nous sommes séparés ainsi
Il y avait un silence
Il n'y avait rien à dire
La rue était bruyante
Remplie de monde
Comme si rien ne s'était passé.

C'était seulement hier
Mais il semble qu'une année s'est écoulée.
Des moments de rêves,
Il ne reste que la musique… »


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