dimanche 3 janvier 2010

Promenade, fin de journée d'hiver, Brooklyn, une grande île en face de celle de Manhattan


L'agglomération de New York se répand sur trois états, et est estimée à 21 millions de personnes (celle de Paris, 17 millions ou 11 selon les comptes : nous sommes bloqués par nos zones historiques identitaires, qui nous empêchent de compter la répartition naturelle et les circulations réelles de la population; celle de Buenos Aires, de 11 millions à 17 millions selon les comptes). Manhattan fait moins de 2 millions, comme Paris coeur historique, comme Buenos Aires capital federal (ce n'est pas une faute d'orthographe, c'est en espagnol).

Il faut bien reconnaître à New York une capacité : laisser des vies de quartier traqnuilles se développer au coeur des énergies de l'agglomération.

Brooklyn et le Queens, ces dernières années, sont devenus à la fois urbains, vivants, et tout à fait provinciaux. Il n'y a pas que Manhattan.

Trois stations de métros, et hop, des rues comme dans un petite ville anglaise : calme et cafés tranquilles, les gens marchent lentement, d'une église sortent des roux rougeauds endimanchés qui rejoignent leur 4x4 avec leurs femmes et leurs mères laquées, il y a en bas de la rue une tranquille promenade qui offre une vue incroyable sur Manhattan, en face, à dix minutes. Un seul indice trouble cette tranquillité : le vrombissement des hélicoptères comme des mouches qui promènent les touristes sur le sud de Manhattan, qu'on entend d'ici.

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