mercredi 30 avril 2008

Matin brun.... comme si ça n'avait pas suffit, il y a eu la honte de Toulon, maintenant, s'ajoute Rome.

Une seconde ville européenne (depuis 1945) passe à l'extrême droite sans projet. J'avais toujours mon Italie mythique pour me remonter le moral avec de la beauté et de la grandeur, mais elle aussi fout le camp.
Autant la gauche italienne est une des plus inventives du monde (et incapable de s'organiser pour rester au pouvoir...), autant le pays s'illustre ridiculement avec la droite la plus inquiétante et incompétente (sauf pour se faire réélire sur des mauvais résultats).
J'avais déjà connu la honte profonde d'habiter et aimer la seule grande ville d'Europe élisant une municipalité fasciste depuis 1945, maintenant c'est Rome qui dans l'élan de la victoire de Berlusconi s'est offert un maire fasciste et xénophobe.
Le deuil de Mussolini n'ayant jamais été fait, les Ligues étant plus fortes que jamais, tenant les libéraux en otages de leurs sinistres projets, il y a du danger pour la politique nationale et européenne.
Le maire de Rome est à nouveau fasciste.
Rome, ville fermée, donc désormais. Après vingt ans de gauche intelligente.
Ne négligeons pas la cause réelle, qui existe : les migrations (de voyous albanais, principalement : toujous le même type de crimes sanguinaires et viols inspirés de feuilletons américains) pourrissent la vie des romains, réellement et depuis longtemps. A Paris, quelques exactions albanaises ont vite été "traitées", mais à Rome, qui est une petite ville (de la taille de Lyon, on n'y pense jamais), noyée d'intellectualisme dans une atmosphère qui nous paraît provinciale quand on regarde au delà des monuments, la vie est vite pourrie. Nous l'avons vu à Toulon, ça ne va pas s'arranger. Umberto Bossi et Gian Franco Fini ont les mains libres, y compris au niveau européen.

Aucun commentaire: