samedi 27 septembre 2008

Crise mondiale : une solution simple et de gauche, prendre 10% des profits pour payer le travail des pauvres

Crise mondiale, nous dit-on. Hmmmm que c'est bon, un bon coup d'adrénaline globale... les occidentaux adorent ça, et tous les religieux de la terre ont toujours eu besoin de sentir l'imminence de l'apocalypse et vivre dans la peur d'une force invisible, c'est reposant.

Ca sent l'aventure, le goût du risque, on se croirait revenu à l'époque bénie de la découverte de terres à coloniser... Oui, oui, j'ai bien dit bénie !
Qu'est ce qui est en crise ?
Moi en tous cas, ça va, ma plage est toujours à la même place, P. m'attendrit plus que jamais, j'ai fini "La stratégie du choc" en ralentissant autant que possible dans les dernières pages et de nouveaux écrits de Bourdieu sur l'Algérie sont à lire, j'ai une nouvelle méthode de cuisson du fenouil, c'est délicieux, quel progrès; les vaches et les cochons de Balogna pèsent toujours le même poids, vivement l'apéro à salsiccia et le barbecue.
Donc les banques américaines sont, elles, en crise, et comme elles ont tendance à brûler tout ce qui les entoure sans le regénérer depuis dix ans, le reste est aussi (modérément) en crise.
Mais d'où vient cette crise, déjà ?
Elles ont fait des crédits inconsidérés à des personnes dont les revenus baissent, baissent, baissent, dont on augmente les impôts plus leurs revenus baissent.
Or il n'y a jamais eu autant d'argent en circulation, qui va partout, sauf en salaires.
Bref, en augmentant un tout petit peu les salaires des pauvres(pas trop quand même, hein, M. Friedman, j'espère que vous avez évité l'enfer et payez vos erreurs au purgatoire, comme dirait mon curé ?).
C'est beaucoup moins couteux que d'augmenter les salaires des "riches"ou par exemple de les exempter d'impôts, et on a toutes les chances de retrouver le sourire et une nouvelle pompe à fric vivante.
Mais pourquoi donc personne n'y pense ?
Ah la la, le monde n'est pas sérieux !
Si Obama veut m'appeler, donnez lui mon portable, je trouverai une soirée libre. Je sais, Lula le fait déjà et on serait certainement d'accord sur le principal, mais j'ai mes raisons personnelles pour préférer Obama que je ne développerai pas ici par pur manque de temps. Bon, s'il n'est pas libre, on peut reparler de Lula, mais faut vérifier les agendas avant.

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