Introducing Lulu di Castagneta di Balogna

Après Lady Di, vous avez l'avantage d'être les premiers à découvrir Lulu di Castagneta di Balogna. Ce blog devient de plus en plus pipole : on en fait des tonnes sur des personnalités qui n'ont rien à dire.
Il y a un domestique nouveau au Val Fleury : moi. Je prépare le thon de Lulu, je ramasse les crottes de Lulu, je fais l'imbécile pour amuser Lulu jusqu'à ce qu'elle vienne se coucher en prenant toute la place dans le lit (de Lulu).
Enfin quelqu'un à qui je peux (mal) parler corse, Lulu étant 100% balognaise.
Lulu est apparue dans ma petite maison juste au moment où le chauffe eau a claqué après douze ans de fonctionnement (record local). Elle a repéré la cheminée, les radiateurs qui eux fonctionnaient (il fait moins zéro en cette période), et un déferlement de câlins s'est produit, elle a tout de suite repéré le coin des couettes d'hiver, le lit le plus confortable, les fauteuils et l'incroyable amoncellement de boîtes de thon que les invités laissent (je déteste le thon, pas elle). On était faits l'un pour l'autre.
Au bout de six jours où elle ne s'est pas éloignée de la maison de plus de deux mètres, une vérité est apparue : les chats vous choisissent et ne reviennent que difficilement sur leurs décisions.
Lulu, comme l'appellent les intimes, a donc été vivre sur le continent, maintenant elle voit les vaches sur écran plat, comme disent certains.
Descente en voiture de Balogna (elle n'a pas trop hurlé, mais elle a vomi tout son petit déjeuner de thon, la pauvre), elle a adoré la douche dans le bateau, et la question qui se pose est : est-ce qu'un chat de la campagne va supporter la vie en appartement ? Pour l'instant, oui, c'est même très clair.