dimanche 8 février 2009

Le commerce baisse, la tour se construit


"Haut de 147 m, et conçue par l'architecte Zaha Hadid, il s'agit du plus haut gratte-ciel marseillais . Le bâtiment abritera le siège social de la compagnie de transport maritime CMA CGM, troisième mondial en transport de conteneurs.

Sa construction fut décidée par son PDG, Jacques Saadé, car l'entreprise se trouvait à l'étroit dans ses anciens locaux : deux bâtiments jouxtant la tour, revendus au conseil général des Bouches-du-Rhône."


La skyline de Marseille change, envers et contre tout !

2 commentaires:

jean paul Mathieu a dit…

Devant il y a le trait de la double route droite, long ruban noir taché de blanc. Au bout de la route a l’entrée ouest de la citée, flotte suspendue à 30 m au-dessus du port , l’autoroute urbaine qui déverse son flot incessant de bolides a l’aérodynamisme parfait, moteurs assoiffés d’essence et de carbone. Dans l’entrelac sinueux des voies rapides se dresse soudain un trait de lumière entre un monde finissant et avenir incertain. Il se voyait habité d’une élévation divine, accomplissement céleste d’un ego démesuré . Afficher sa puissance, mais n’être tout compte fait qu’un pauvre signe ostentatoire d’une société arrogante. Mais cette trace céleste est faite par des hommes qui œuvre au bord du vide empilant savoir faire, courage, ténacité et technique . Ces hommes-là sentent le musc, la sueur, la force et la fierté des hommes généreux qui donnent sans compter. Ceux-là seuls comptent à mes yeux. Et puis il y a la matrice est en acier, machine complexe faite de vérins de pistons et crémaillères, un béton fluide s’y répand avec un plaisir non dissimulé, il a un aspect presque plastique unique de ces mélange moderne dits autoplacants. Le moule est ovoïde parfois fusionnel ou élancé toujours courbe…. Cette courbe qui se tend vers le ciel mue par de forces invisibles. Au 24e étage cette courbe m’attire, attise tous mes sens, j’halète silencieux devant tant de beauté. Je tends ma main, ma paume ouverte et enfin … Je caresse ce béton généreux. Il est doux soyeux chaud, je sens ses muscles tendus sous son duvet poudreux. J’en ressens la tension et l’effort contenus . il n’est plus béton froid mais chaleur sensuel d’une femme maternelle.
oups tu as reussi a finir ma prose

Anonyme a dit…

un jour, la mégalomanie des hommes devra s'euthanasier. La beauté plastique n'est rien sans le bien de tous, et d'ailleurs, qui décide des critères de ce qui est beau ou non?
On peut reconnaître le génie et la performance techniques, mais que sont-ils s'ils ne contribuent pas à rendre la vie meilleure? science sans conscience n'est plus qu'un vilain gros mot.